Ministar ACRO EPP – Le montage de l’avion
Après avoir fait la décoration de l’avion (ICI) avec les feutres de peinture POSCA, je m’attaque aujourd’hui au montage de l’avion. Comme vous allez pouvoir le constater il n’y a vraiment rien de compliqué, il suffit de suivre la notice, toutes les opérations sont simples et ne nécessitent pas vraiment de grosses explications. Cela augure vraiment du bon pour le reste. Pour ma part j’ai enchaîné les opérations un peu comme je le sentais, j’avais la flemme de chercher la notice, j’ai donc suivi mon intuition.
L’outillage, petit rappel.
La construction d’un tel avion ne nécessite pas d’outils spécifiques, il vous faut donc vous munir d’un cutter avec lame neuve, de colle chaude ou type UHU POR pour le collage des éléments en EPP. De colle Epoxy bi-composants pour les collages qui doivent être plus costauds, comme le couple moteur, un réglet, des poids (on peut se servir de ce que l’on a sous la main, bouteille de lait, boîtes de conserve), une équerre, etc… Comme vous pouvez le constater rien que du matériel classique. La construction de la machine s’annonce relativement rapide et sans difficulté.
Les ailes.
Alors il faut bien commencer par quelque chose. J’ai donc décidé de m’attaquer à l’aile. Je vous préconise de faire le tout sur une surface propre et lisse, comme une table (ne pas oublier de protéger celle-ci). On commence par coller les deux demi-ailes avec de la colle UHU POR, on applique la colle de chaque côté des demies ailes, on attend 15 petites minutes et il suffit alors de joindre les deux morceaux. Le collage est instantanée et on se retrouve avec l’aile complète en un seul morceau.
La deuxième étape consiste à coller le longeron en carbone permettant de rigidifier et de solidifier l’aile. Pour cela j’utilise de la colle Cyano que je laisse couler dans la gorge prévu pour recevoir le longeron. J’insère celui-ci dans sa place et tout en le maintenant je pulvérise de l’accélérateur. Il faut utiliser une colle assez fluide. Le collage est quasi instantané et l’aile est maintenant bien rigide.
La dernière opération consiste à couper de chaque coté des ailerons le surplus correspondant à la largeur du fuselage. Celui-ci faisant 3 cm, on découpe le tout, en ayant pris soin de bien centrer le tout. Le mieux est d’utiliser les dimensions prévues dans la notice. J’ai fais une découpe légèrement de biais afin de faire plus joli. Voilà j’en ai terminé avec l’aile, bien sur il reste encore à faire les commandes des ailerons, mais nous verrons cela dans une prochaine partie.
La Fuselage.
Dans cette partie pour le moment il n’y a pas grand chose à faire. Juste coller les petites pièces en CTP, qui servent de support au train d’atterrissage. Le tout est collé à la colle blanche (bois) et maintenu ainsi à l’aide de petites pinces. J’utilise de la colle à bois 5mn, ce qui fait que la pièce est très vite prête.
Elle s’insère dans une encoche prévue à cette effet et découper parfaitement à l’avant du fuselage. Comme j’ai du rentrer en force le support, j’ai décidé de ne pas coller celui-ci. Il tient vraiment très bien.
Les empennages.
Je commence par la profondeur, en collant le petit morceau de CTP permettant d’avoir un meilleur rendement de la gouverne. La aussi pas très compliqué j’utilise de la Cyano avec accélérateur et le tour est joué en quelques secondes. Ensuite j’insère celle-ci dans l’encoche prévue à cette effet à l’arrière du fuselage. J’utilise une règle pour bien centrer celle-ci (même dimension de part et d’autre) et je la colle en place toujours avec la Cyano.
Pour la dérive, j’utilise les charnières présentes dans le kit. Une mise à blanc et des petits marquages suffisent pour pratiquer les encoches. Je colle d’abord les charnières sur la dérive et ensuite au fuselage. Il faut bien faire attention à cette opération, si vous mettez trop de colle, celle-ci débordera, se répandra sur les charnières et vous ne pourrez plus bouger la dérive. Pour ma part c’est l’opération la plus délicate, c’est pour vous dire au combien la construction de ce modèle est vraiment simple.
Les ailes sur le fuselage.
On commence à voir à quoi ressemble l’appareil. Pour cela une petite mise en croix, on écarte les deux parties avant du fuselage, on fait glisser l’aile pour arriver jusqu’au logement qui lui est destiné. A ce moment il faut bien centrer celle-ci, pour ma part j’avais déjà marqué au feutre les lignes du fuselage sur l’aile, comme cela je n’ai plus qu’à m’aligner. On écarte un peu l’avant et on badigeonne de Cyano et toute de suite de l’accélérateur. On continue l’opération de chaque côté du fuselage sur le pourtour de l’aile. Après quelques minutes et quelques collages plus loin, l’aile est enfin en place et on découvre la silhouette complète de l’avion. Il a vraiment une bonne bouille.
Une dernière chose nous attend, c’est le collage du couple moteur, pour celui-ci j’utilise de l’EPOXY 5mn, beaucoup plus fort et solide comme collage, parfait pour la cloison en CTP recevant le moteur électrique. Encore une fois l’opération est simple, on prépare son mélange, on badigeonne le couple et on presse très fort sur le logement à l’avant du moteur. On maintient une légère pression dessus le temps que la colle fasse son effet.
Enfin on insère le train d’atterrissage dans la rigole, l’avion est maintenant terminée. On va pouvoir s’attaque dans une prochaine séance au montage de tous les éléments radios. (moteur, contrôleur, servos).
Conclusion de ce Deuxième jour :
Voilà pour cette deuxième séance, pas de difficultés, il suffit de suivre la notice. Il ne fallut que deux petites heures pour arriver à ce stade. On va pouvoir s’attaquer maintenant à la mise en place de tout le système de commande et de propulsion. Le kit est vraiment de bonne qualité, tout s’emboîte parfaitement, la simplicité est vraiment au rendez-vous. On se retrouve bientôt pour la suite et la fin de la construction.
En attendant le prochain article, bons vols.
Philippe.
Bon et quand on se teste cet accro star ??
vince
Bonjour Vincent,
Bientôt, je n’ai plus que l’installation radio à faire. Je sais que tu attends de voir la bestiole en l’air. Promis tu seras un des premiers à essayer l’avion.
A bientôt,
Philippe.