On continue aujourd’hui la SAGA concernant la restauration de se super petit planeur, merci encore à CASTO pour cette belle réalisation et tous les bons conseils qu’il nous prodigue. Moi ça m’a vraiment donné envie de faire la même chose, si seulement j’avais plus de temps et chose moins évidente, il faut trouver ce planeur en occasion car il n’est plus produit. Donc sans plus attendre voici la suite.
Après les gros travaux sur l’aile et comme le temps n’est pas terrible, c’est le bon moment pour continuer la restauration du E-Hawk 1500 de Thunder Tiger. Aujourd’hui j’ai décidé de m’attaquer au fuselage du planeur. Je remet pour mémoire une image de celui-ci avant l’opération, il était réparé à la colle type « Araldite » mais à la façon Goulamas (être vivant dans nos contrée, faisant des réparations à la vas que je te pousse et franchement pas propre).
Reprises des défauts.
1er étape enlever l’épaisseur de colle comme elle est restée un peu souple on y arrive assez bien au cutter, d’autant plus que le gelcoat est lisse donc ça se démoule. Ce qui veux dire que si on fait ce genre de réparation il est conseillé de dépolir avant collage. A l’intérieur du fuselage il y avait peu de colle, j’ai donc éliminé celle-ci avec une fraise ronde à l’aide d’une Dremel en petite vitesse. j’ai ensuite éliminé au cutter la partie fibreuse des fissures et enfin j’ai utilisé du Scotch d’électricien (il est souple) pour alligner les morceaux du fuselage et fermer les fissure depuis l’extérieur (on le voie sur la photo suivante)
Le Matériel nécessaire.
- Voici tout le matériel nécessaire pour mener à bien la réparation.
- Résine + catalyseur : Sans faire de pub, elle viens de SF Composite, celle-ci a plus de 15 ans et n’a pas bougée (j’ai quand même fait un essai avant)
- Une balance : le dosage de la résine est donné en poids et volume, je trouve plus facile et précis de travailer au poids.
- Des morceaux de tissus de verre : ici du 80 et 50 gr/m² (merci Mikatchou)
- De la mèche de Kevlar : récupérée dans du câble de fibre optique (je ferait un sujet là dessus)
- Pinceau brosse à poils durs
- Ciseaux
- Gants
- Gobelet pour le mélange
- Des pailles pour le dosage
- de l’essuie tout et de l’alcool à brûler pour le nettoyage (pas sur la photo)
Pour éviter de mettre trop de produit en versant directement dans le verre, j’utilise une paille en bouchant l’extrémité pour transferer du bidon vers le gobelet. C’est peut être un peu long surtout si il y a du volume mais c’est super précis. (on peu faire le plus gros directement et ajuster de cette façon).Evidement utiliser des pailles différentes entre les produits.
Pour mélanger rapidement et de façon homogène j’utilise un bout de fil de fer rigide tordu en spirale à une extrémité et une perceuse
On Applique la résine.
Pour la suite, passer un peu de résine au pinceau (oui il faut mouiller avant) puis déposer 1 morceau de tissus ou un bout de mêche et imbiber à nouvau de résine.J’ai renforcé tous les points faibles et bouché au passage les ouies de sortie des anciennes commandes d’ailerons.
12H plus Tard.
12h plus tard, la résine est bien sèche, j’au retiré l’adhésif, les crevasses sont bien comblées. Il me reste à poncer et mastiquer (en 1 mot) pour redonner la forme d’origine et effacer les défauts.
La verrière le retour.
Dernier point j’ai bien rattrapé le cintrage de la verrière mais j’ai eu un effet secondaire imprévu, elle a gondolé. Je suis bon pour la refaire (ça fera un tuto de plus)
La restauration est maintenant déjà bien avancée et tout prend vraiment forme maintenant, je pense déjà à la décoration. Car ce n’est pas tout de faire une belle restauration, il ne faut pas négliger cet aspect qui donnera toute la valeur à ce petit planeur. Je suis toujours agacé de voir une machine super bien restaurée mais avec une décoration moche qui à mon avis gâche fortement le travail effectué. Même si on n’est pas doué dans ce domaine, il vaut mieux faire appel à un amis qui saura nous conseiller.
A bientôt pour pour la suite et d’ici là bons vols à toutes et à tous.
Casto.